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La Transfo en Pays de la Loire : semaine 1, dernier épisode

Dernier jour pour la semaine « Campus » de la Transfo en Pays de la Loire. 

"Ils ont participé à la Transfo en Pays de la Loire"

Une grande partie de la journée d’hier a été consacrée à la préparation de l’exposition. Le soir, les participants ont accueilli des agents de la Région et des élus qui sont venus découvrir le travail effectué durant cette semaine de campus créatif.

"La salle se transforme en hall d'exposition"

Les grandes baies vitrées de la salle ont été utilisées comme espace d’exposition, en laissant une grande place à l’illustration notamment par des photographies. Julie De Brito Ventura, chargée de mission au Conseil général de Loire-Atlantique a découvert à cette occasion toute la production de la semaine : « J’ai été vraiment surprise par le niveau de créativité : on y voit des choses très décalées par rapport à nos méthodes habituelles, ça fait bien du bien de sortir du cadre parfois » réagit-elle.

"Chaque jour fait l'objet d'une illustration"

Julie n’a pas eu l’opportunité de participer aux trois premières journées de la Transfo : « Il est important aussi de rencontrer ceux qui ont participé à l’ensemble de la semaine. Il y a des choses que je n’ai compris qu’après-coup, en parlant avec ceux qui les ont vécu » explique-t-elle, notamment à propos de la journée d’immersion à Saint Jean de Monts.

"Le mercredi à Saint-Jean de Monts"

Comment ces outils peuvent-ils s’intégrer à sa démarche professionnelle ? « Je pense que je pourrais utiliser l’approche cartographique par exemple. Proposer des scénarios radicaux et les représenter sur une carte, c’est vraiment une bonne technique pour se projeter » explique-t-elle. « Mais il n’y a pas que les méthodes : les rencontres aussi étaient intéressantes. Cela m’a ouvert des possibilités de nouvelles collaborations ».

"La cartographie"

Et maintenant ? Cette semaine de campus se conclut par la question de la prolongation de ce qui a été commencé. Il est notamment question d’imaginer un festival des futurs possibles, qui pourrait être crée dans le cadre de la Transfo.

La Transfo en Pays de la Loire ne s’arrête pas à cette première semaine « Campus ». A suivre…

La Transfo en Pays de la Loire : semaine 1, épisode 4

Suite de la Transfo en Pays de la Loire, après l’immersion à Saint Jean de Monts.  Au programme : retour sur les outils et préparation de l’exposition.

"La journée commence par un débriefing sur les méthodes utilisées en immersion"

Les participants ont un objectif en tête pour cette quatrième journée : préparer l’exposition à laquelle sont invités les élus et les agents du Conseil régional. C’est l’occasion d’y présenter les méthodes et les outils créatifs qui auront été testés tout au long de la semaine.

"Représenter les outils de la prospective"

"Un outil : la cartographie"

La matinée débute par un retour sur les outils utilisés à Saint Jean de Monts : qu’est-ce qui fonctionne ? qu’est-ce que l’on peut améliorer ? Un exemple avec la conduite d’entretiens : « Certains de nos interlocuteurs ont eu parfois du mal à se projeter directement en 2040. Nous avons donc proposé de commencer par les faire parler de leur présent, puis ensuite leur demander d’imaginer quels pourraient-être les principaux changements » explique Guénaëlle Bodet, chargée de mission à la Région Pays de la Loire.

"L'écriture de scénario"

Dans un second temps, le groupe a été invité à imaginer librement tous les outils possibles pour faire de la prospective. Certains sont bien connus : les entretiens, les questionnaires, la veille documentaire ; d’autres un peu moins : la cartographie, l’écriture de scénario, la BD, le micro-trottoir, le théâtre-forum… « On a aussi évoqué la télé-réalité comme un moyen d’aider à se projeter dans le futur » précise Guénaëlle. Ou encore le Mac Guffin : placer un objet mystérieux dans la ville pour provoquer les réactions des passants …

"La télé-réalité : une autre méthode pour la prospective ?"

Chaque outil est traitée comme une fiche recette : à quoi sert-il ? quels sont les ingrédients-clés ? Le groupe est invité à mettre en scène la recette dans une photographie. La restitution de ces recettes constituera la trame de l’exposition de ce soir.

La Transfo en Pays de la Loire : semaine 1, épisode 3 : « en immersion »

« Immersion (nom féminin) : action de plonger un corps dans un liquide,  fait de se retrouver dans un milieu étranger sans contact avec son milieu d’origine » (Larousse).

"Prêts pour le grand bain"

Pour cette 3ème journée créative, la Transfo a proposé aux participants une journée d’immersion dans une ville de la côte Atlantique. Il faisait bien trop froid pour plonger qui que ce soit dans l’eau, et qualifier Saint Jean de Monts de « milieu étranger » est quand même très exagéré. L’idée de l’immersion, dans le cadre de ce programme, est d’aller à la rencontre des habitants pour les faire réagir sur les scénarios qui ont été définis lors des journées précédentes. Bref, de sortir de l’atmosphère feutrée de l’Hôtel de Région pour interroger des acteurs du territoire : des élus, des commerçants, ceux qui viennent faire leur marché, …

"A la médiathèque, avec le maire de Saint Jean de Monts"

La rencontre avec le maire a permis de cerner rapidement les enjeux de la ville, que l’on peut illustrer avec deux chiffres : Saint Jean de Monts, c’est 8 000 habitants l’hiver … et plus de 100 000 l’été. Bref, une ville balnéaire confrontée à une économie résidentielle. Les participants en binôme sont partis à la rencontre des commerçants et des habitants, notamment au marché. Certains mettent à profit les outils et les méthodes présentées les  jours précédents. D’autres ont plus de  difficulté : « Nous n’avons pas toujours utilisé les cartes à réaction que nous avions préparé la veille. C’est difficile en aussi peu de temps d’inviter les gens à se projeter en 2040. On nous parle volontiers du passé, du présent mais ce n’est pas évident d’imaginer le futur souhaitable, et pas seulement en termes de contraintes » souligne Lucie Debove, chargée de mission de l’association nantaise Factotum.

"Holiday sales shop" - l'économie résidentielle

"Le front de mer et les appartements de vacances"

L’après-midi, trois thématiques étaient proposées : environnement et urbanisme,   développement économique et touristique, jeunesse et vieillissement. Ce dernier groupe est parti à la rencontre du Conseil municipal des enfants. La projection dans le futur est plus immédiate, même si on y ressent quand même l’influence de la science-fiction : « Bien sûr il y aura des voitures volantes. Mais ils ont aussi imaginé qu’avec les progrès de la médecine, les maîtresses ne seront jamais malades et que d’ailleurs nous serons tous immortels » rapporte Sophie Bringuy, vice-présidente du Conseil régional et participante à la rencontre. Il a aussi été question de l’habitat partagé. Une maison où l’on vit avec les copains, une autre pour les parents (pas trop loin) et une dernière avec les grands-parents.

"A la rencontre des commerçants"

Prochain arrêt : la maison de retraite de Saint Jean de Monts. L’EPAD (selon la terminologie consacrée) porte un projet de nouveau bâtiment. On y pense évolution du lieu et de sa fonction : peut-être que ce lieu ne sera pas toujours une maison d’accueil, il ne faut donc pas la figer dans ce seul usage. L’échange avec les résidents est enrichissant : « On les sent à la fois satisfaits de l’accueil qui leur est réservé et inquiet pour les futurs générations : est-ce que leurs enfants ou leurs petits-enfants pourront bénéficier eux aussi de ces services ? En auront-ils les moyens ? » rapporte Sophie.

L’envie des habitants de raconter et de partager a marqué et parfois surpris les participants. Au terme de la journée, la mise en commun des expériences témoigne de la richesse des échanges mais aussi de la difficulté à amener les discussions sur le terrain de la prospective : « Il faudrait prendre plus de temps, mieux se préparer. Peut-être travailler davantage sur l’interpellation pour encourager ceux que nous avons rencontrer à se projeter davantage. Et puis 2040, c’est encore loin pour beaucoup de personnes » concluent les deux participantes.

"Dans le bus"

La Transfo Pays de la Loire, semaine 1, second épisode : « et si … ? »

La Transfo en Pays de la Loire se poursuit. Mickaël Poiroux est webmestre au sein de la Mission Val de Loire, structure inter-régionale qui gère le site inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco. Il témoigne de cette seconde journée.

"Nantes, 2ème ville de France" ?

« Et si Nantes était en 2040 la seconde ville de France ? » « Et si la Région Pays de la Loire devenait les Pays de la Côte ? » Ce sont deux des quatre scénarios sur lesquels la 27è Région a invité les participants à travailler durant la matinée. Des idées volontairement radicales : « La périurbanisation, les AMAP, finalement ces enjeux sont les mêmes partout. Là, on nous invite en forçant le trait à penser ce que pourrait devenir notre territoire« . Mickaël a participé à l’atelier consacré au scénario de Nantes capitale, une quasi Ville-Etat qui concentre les emplois et les richesses et récupère les compétences du Département. « Les TER d’aujourd’hui deviennent des RER qui ramènent quotidiennement les flots de travailleurs vers la ville-centre, une grande partie du territoire devient une réserve agricole pour nourrir la métropole, la construction d’un second aéroport sur Cholet est étudiée« , le groupe a imaginé les conséquences pratiques du scénario. « On nous a demandé de jouer le jeu, c’est-à-dire d’y croire et de ne pas être à priori dans le jugement, même si le futur présenté ne nous paraît pas être un futur souhaitable« .

Un autre scénario : "Sarthe, Mayenne, Anjou : 1er pôle EcoAgroVegePôle mondial"

« De Sim City à la vie d’un habitant »

Dans la seconde partie de la journée, les groupes ont pu échanger sur leurs scénarios et ont dressé le portrait de quelques ligériens de 2040. « Notre groupe a imaginé le personnage de Romain : étudiant en carrières sanitaires et sociales à la Roche sur Yon, il travaille en alternance dans les nombreuses maisons de retraite de la côte atlantique. En fin de semaine, il rejoint sa petite amie à Nantes, où il peut vivre une vie d’étudiant et sortir…« . Des fiches BD, storyboards de la vie de Romain (et des autres) ont été créées. « Le matin nous étions dans une vue d’hélicoptère, un peu comme dans le jeu Sim City, là on est redescendu au niveau des habitants« .

Les fiches BD : on imagine la vie d'un ligérien de 2040

Les participants ont aussi travaillé sur des « cartes à réaction » : « et si Nantes était à 45 minutes ? » « et si il y avait deux fois plus de touristes dans la ville ? », … Les fiches BD et les cartes visent à initier le dialogue. Manière aussi de préparer l’immersion de la troisième journée à Saint Jean de Monts, à la rencontre des habitants de cette ville côtière.

"Et si ... ?" - les cartes à réaction(s)

"+ 100 000 habitants pour chaque ville moyenne"

"Les Pays de la Loire deviennent les Pays de la Côte"

Comment Mickaël juge-t-il cette seconde journée ? : « Le travail est assez dense, car tous les participants n’ont pas le même niveau de connaissance sur le territoire ou l’approche prospective. Pour moi, le plus intéressant ce sera d’utiliser toutes ces nouvelles approches (créativité, storyboard, scénarios radicaux, …)  dans mon travail quotidien« .

La Transfo Pays de la Loire : semaine 1, premier épisode

Tout raconter et documenter, tenir un journal de bord de ses actions au jour le jour : cela fait partie de l’approche de la 27è Région. La Transfo arrive en Région Pays de la Loire avec une mission : proposer aux acteurs du territoire les outils et les méthodes créatives pour penser – ensemble – le défi démographique à venir. La première des 5 journées créatives a réuni à l’Hôtel de Région une vingtaine de participants, agents des collectivités ou des agences d’urbanisme, élus et extérieurs avec une question : Comment accueillir 900 000 habitants de plus à l’horizon 2040 ?
Curieusement, il n’a guère été question de prospective lors de la première matinée. Il ne s’agit pas en effet pour l’équipe d’apporter des réponses d’experts mais plutôt d’aider à poser les bonnes questions, à s’ouvrir à de nouvelles manières de penser. Pour ce faire, les participants se sont d’abord familiarisés avec les outils de documentation d’une expérience : Twitter, les blogs, la photographie, la veille.

L'atelier veille

 

Se (la) raconter

 Les blogs, tout le monde connaît, certains participants en consultent régulièrement mais ils sont beaucoup moins nombreux à y contribuer. L’atelier présente l’intérêt du blog pour faire le récit d’un projet qui se construit. Très vite, les questions pratiques fusent : Que doit-on dire ? Qu’est-ce qui doit rester dans le domaine du « off » ? Raconter un projet qui est par nature un « travail en devenir » (work-in-progress) ce n’est pas toujours évident, on est loin de la communication que maîtrisent bien les institutions et les collectivités. Ecrire sur un blog, prendre une photographie d’un projet dont est aussi l’acteur, c’est une invitation à être à la fois « juge et partie » (pour reprendre une expression d’une précédente opération de la 27 è Région, Territoires en Résidences). Au fil de la journée d’ailleurs les participants commencent à sortir leur smartphone de leur poche pour prendre des photos de la production des ateliers.

« Dites-moi, quel est le rapport avec la prospective ? »

Certains ont pu s’interroger au moment du déjeuner, parce que, décidément, c’est une drôle de méthode que nous propose l’équipe de la 27è Région. Il a bien été question de prospective en début d’après-midi, et notamment des 11 démarches en cours sur le territoire ligérien ! Différentes par leur approche, l’échelon territorial au sein duquel elles se déroulent, elles partagent sans doute toutefois des défis communs. L’identification de ces « points de contact » où vont se jouer l’avenir du territoire, c’était précisement l’objectif des ateliers de l’après-midi.

Le partage des résultats

Pour conclure cette première journée, l’équipe a proposé une nouvelle fois de décaler le regard, de quitter les salles de l’Hôtel de Région pour un bar du centre-ville, et d’ouvrir grand les fenêtres avec un tour d’horizon de nouvelles approches de projection…

Que faire de la prospective ?

Un rapport d’étonnement proposé par François Jégou, Strategic Design Scenarios, directeur scientifique de la 27e Région. Il fait suite à la présentation de 11 démarches de prospectives le lundi 6 février au bar Le Flesseles à Nantes – présentations à retrouver plus bas.

Mais pourquoi un territoire fait-il de la prospective? Cette question émerge du débat qui a suivi la soirée de présentations « 4 images-4 minutes » à l’issue de la première journée d’ouverture de la Transfo en Pays de la Loire. Les 11 présentations de cette soirée montraient des approches originales de la prospective: des exercices participatifs sur le terrain avec les citoyens, des outils de visualisation, de cartographie des données, de mise en images des futurs pour susciter le débat, générer la conversation sociale sur l’avenir…

La première impression qui émerge de ce concentré de méthodes non conventionnelles c’est le nécessaire enracinement de la prospective trop souvent ‘hors sol’, menée en chambre, confisquée par les experts. Ce sont des ‘expositions-prospective’ où les visiteurs visitent des scénarios pour s’y situer ; une ‘fourgonnette-ethnographique’ qui sillonne le territoire à la rencontre des populations ; des jeux de rôle et de projection pour engager la participation citoyenne… Engager la participation citoyenne dans les processus de prospective : voilà ce qui semble être une préoccupation importante de la prospective publique et une aspiration partagée par tous les participants à la soirée.

Quelles en sont alors les principales difficultés: comment l’acteur publique peut toucher toutes les populations? Comment intéresser à la participation à une prospective du territoire où l’on habite? La participation à la prospective territoriale soulève les mêmes questions que la participation à l’action publique en générale : ce sont toujours les mêmes catégories de population qui répondent présent, celles qui ont le temps, qui se sentent concernées, celles pour qui la participation représente une valeur… Les autres ne participent pas de manière spontanée, boudent les invitations ou ne se sentent pas concernés… De cet état de fait découle une série d’interrogations:

Pourquoi l’acteur publique cherche à informer la prospective à travers un processus de participation citoyenne: est-ce qu’un échantillon de la population, un échantillon large, diversifié, représentatif… ne suffit pas à enraciner un exercice de prospective?

Pourquoi le fait de prendre part à un exercice de prospective devrait-il être spontané et volontaire: si l’on demande à une personne de s’investir, de donner de son temps pour imaginer l’avenir du territoire, il est certainement sinon normal au moins compréhensible qu’elle ait d’autres priorités surtout si son propre avenir est incertain, son lien au territoire distendu, sa confiance dans l’acteur publique émoussée…

Pourquoi la réussite d’un exercice de participation est-elle en général jugée au nombre de participants: un recueil d’information n’est pas un suffrage. Sa qualité, sa pertinence, sa profondeur tient plus à l’écoute, au temps consacré, à la construction de la confiance… toutes choses ayant plus de chance d’advenir avec un échantillon ciblé, un échange progressif, maturé avec soin… qu’au travers de grandes messes retentissantes…

Au-delà de cette question de la participation à la prospective et de son enracinement dans le réel, une seconde question émerge des présentations et des débats de la soirée: quel est le lien entre la prospective et l’action, la mise en œuvre, la transformation en réalité. Les catégories classiques de la prévision, de l’anticipation, de la planification, l’aide à la décision… semblent en perte de sens. Les services de prospective se plaignent d’exercices de prospective voués à remplir les tiroirs, dont la visibilité et l’accessibilité est limitée aux experts. Les exemples présentés durant la soirée appellent à une mise en forme de la prospective, graphique, imagées, interactive pour élargir le débat, partager les hypothèses, débattre des questions… Il ne s’agit plus de recueil d’informations mais bien de partage et de mise en débat des scénarios qu’ils soient représentés par des diagrammes interactifs sur grands écrans ou par des simulation et des mises en situations in situ…

Une seconde série d’interrogations émerge autour de l’usage et la mise en œuvre de la prospective du territoire:

Est-ce que l’on met en scène la prospective comme spectacle, parce que c’est intrigant d’interroger l’avenir et plaisant de se projeter dans des perspectives variées? Une présentation publique de la prospective n’est pas une fin en soi mais un moyen de susciter le débat sur les futurs possibles.

Pourquoi la prospective doit précéder l’action et pas l’inverse? Ou plutôt, est-ce qu’une série de boucles répétée entre prospective et action ne sont pas plus à même à la fois de s’ancrer dans le réel et de produire du réel? Qu’est ce qu’expérimenter la prospective, comment l’essayer, l’éprouver, la tester dans un processus itératif de ‘prospective-action’?

Enfin, pourquoi un territoire fait-il de la prospective? Comme un acte citoyen qui doit être plébiscité? Comme un fin en soi qui fait savoir qu’il s’occupe de l’avenir? Ou bien parce qu’il veut simplement explorer où il va?

Les projets présentés :

  • Faltazi : Les Ekovores, un concept résilient pour alimenter la ville ; l’accent était moins mis sur la méthode, que sur le concept lui-même, un éco-système organisé autour d’une nouvelle façon de produire, transformer, distribuer, valoriser l’alimentation à l’échelle de la ville. Le projet a notamment été présenté à la Biennale du design 2011 à Saint-Etienne. http://www.faltazi.com/
  • Collectif « Et alors » : depuis quelques années, le collectif propose à des villes de simuler le milieu urbain avec 2 degrés de plus (Paris), 6 degrés de plus (Rennes, Dunkerque). Le résultat est une galerie de photomontages mettant en scène une ville transfigurée, traversée de nouveaux comportements, de « bricolages » écologiques (nouvelles sources d’énergie, recours aux transports fluviaux, etc). http://www.etalors.eu/
  • Sustainable Everyday : à la fois programme de recherche-action et exposition, SE a consisté à co-concevoir de nouveaux modes de vie durables avec des habitants (de Hong-Kong, Chicago, Milan, Bruxelles) et d’en tirer des scénarios sous la forme de vidéo-sketchs, et une exposition interactive. http://www.sustainable-everyday.net/
  • Atelier design prospectif de services (Plein Sens) : dans le but de construire des archétypes de clients à horizon 2015 pour une entreprise, utilisation d’un dispositif d’animation original, basé sur un outil de présentation innovant et une interface tactile. http://www.pleinsens.fr
  • Imagination Lancaster : pour un travail prospectif sur les enjeux des infrastructures critiques à horizon 2050 confié par le ministère des finances et de l’industrie britannique, utilisation d’un logiciel de représentation et de tableaux interactifs. http://imagination.lancaster.ac.uk/
  • Ma vie de Chti en 2030 : pour « populariser » la prospective menée par les collèges régionaux de prospective de la Région Nord-Pas de Calais, production de 6 vidéo-sketchs mettant en scène des « chtis » en 2040. http://www.la27eregion.fr/les-8-videos-de-ma-vie-de-ch-ti-en
  • Tabula Rosa : un jeu urbain pour concevoir la ville en mouvement. Le jeu révèle les visions sous-jacentes de la ville et les articule en scénarios partagés. http://www.polimorph.net/
  • Glasgow 2020 : production d’un exercice de prospective « par les habitants » avec la médiation du think tank Demos. http://www.glasgow2020.co.uk/
  • Corpus : la construction participative de scénarios comme intermédiation du savoir entre scientifiques et décideurs politiques sur le développement durable.  http://www.strategicdesignscenarios.net/corpus/
  • Destinations 2030 : les « mobiles » de l’échange dans les dispositifs de concertation. http://www.destinations2030.org/
  • Des questions pour 2040 : exercice mené par le « laboratoire des mutations » au sein du conseil régional Pays de la Loire.

Lancement de la Transfo Pays de la Loire : Programme de la semaine « campus » du 6 au 10 février

Du 6 au 10 février 2012, La Transfo démarre en Région Pays de la Loire, sur le thème de l’avenir de la région à l’horizon 2040.

En parallèle aux travaux déjà engagés sur l’avenir des villages en Bourgogne, et sur les politiques jeunesse en Champagne-Ardenne, le programme en Pays de la Loire sera consacré à imaginer l’avenir de la Région à l’horizon 2040, notamment dans la perspective d’y accueillir 900 000 habitants supplémentaires.

Voici le programme détaillé de cette semaine créative. La suite sur place dans quelques jours !