9h Nous avons rendez-vous avec Olivier du service de nettoyage de la ville de Rennes qui va nous aider à imprimer nos pochoirs dans la rue. Notre dernier essai pour mêler virtuel et réel.
Nous rejoignent Marguerite et Guillaume qui préparent un film sur les résidences de Territoires en Résidences et Nathalie Le Bellec du projet Collecte de mémoire qui nous a livré les textes à imprimer dans la ville.
Par hasard, sur site, nous rencontrons l’un des auteurs de ces phrases. Il nous rappelle qu’avant le Foyer des jeunes travailleurs devant lequel nous effectuons notre pochoir, se trouvait une Manufacture de brosses. Nous lui expliquons notre demarche d’expérimentation et lui précisons que la suite de son texte est visible sur l’un des 5 groupes de discussion créés sur la Ruche et géolocalisés à l’endroit du souvenir cité.
Les groupes sont :
« Mémoire Brosserie », « Mémoire Petit bois », « Mémoire Le quotidien », « Mémoire Brasserie », « Mémoire d’une ferme rennaise ».
Morceaux de la mémoire du quartier Francisco Ferrer- Poterie-Landry de Rennes
Sur le réseau, les rennais peuvent maintenant commenter ce souvenir, ajouter des détails, initier un article Wiki ?
La matinée se poursuit, les bottes se remplissent d’eau et nous plaçons nos textes sur les 5 lieux du quartier Sud Est de la ville.
Préparation de la présentation de ce soir
L’après midi est consacrée à la préparation de notre présentation.
Nous souhaitons dégager les 4 points forts d’un réseau social local et proposer quelques scénarii d’usage de nos propositions concrètes .
18h la présentation commence…
Nous sommes heureux des échanges qui s’en suivent : sur la fonction de la carte, sur notre proposition de « bulle publique » et sur la faisabilité de nos propositions.
« Il faut garder la carte, c’est moins virtuel avec »
La carte par sa fonction de représentation immédiate de la communauté, notamment, apparaît à tous être un outil intéressant. Onpeut imaginer son balayage intuitif par les internautes curieux d’explorer une communauté, son acrrochage dans la rue pour assurer un certain ancrage physique du réseau….Alors… Pourquoi tous les réseaux sociaux locaux la font-il disparaître , cette carte ? demande Jean-Marc développeur web de la Ruche. Il connaît lui-même la réponse : c’est également un nid à problèmes techniques !
Pour que réseau social incite à un véritable usage collaboratif, nous pensons qu’il vaut la peine de valoriser les singularités de chacun. Le réseau social doit jouer de l’individuel et du collectif, c’est notamment l’objet de notre idée de » bulle publique ».
Le passage d’un usage plus auto centré et individuel du réseau vers un usage plus collaboratif entre connectés est étayé par différentes études sociologiques. Cet extrait du dernier numéro de la revue Réseaux va dans ce sens: Une étude sur les motivations de neuf wikipédiens montre qu’ils ont commencé à écrire pour des raisons essentiellement persoUne étude sur les motivations de neuf wikipédiens montre qu’ils ont commencé à écrire pour des raisons essentiellement personnelles16 et que leurs motivations se sont modifiées avec l’élargissement de leur pratique de Wikipédia. Au début, ils souhaitaient écrire ou corriger les articles portant sur les sujets qu’ils connaissaient, par intérêt personnel pour les sujets concernés. Mais progressivement, ils se sont mis à prendre en charge des activités collectives : surveiller les articles auxquels ilsnnelles16 et que leurs motivations se sont modifiées avec l’élargissement de leur pratique de Wikipédia. Au début, ils souhaitaient écrire ou corriger les articles portant sur les sujets qu’ils connaissaient, par intérêt personnel pour les sujets concernés. Mais progressivement, ils se sont mis à prendre en charge des activités collectives : surveiller les articles auxquels ils avaient contribué, corriger d’autres articles, prendre en charge l’iconographie ou la gestion d’un portail thématique, s’occuper des droits d’auteur, etc. L’encyclopédie leur apparaît alors comme un bien commun