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TRANSFO PACA/Semaine 4/ Jour 4

Refaire le film de la semaine

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En ce jeudi matin, jour de conclusion de la semaine de Transfo, nous proposons aux nombreux participants de revenir sur le déroulement de la semaine afin que chacun puisse prendre connaissance des idées produites le lundi et de la matière accumulée lors de nos rencontres sur le terrain mardi et mercredi. En « refaisant le film » de la semaine, nous cherchons à montrer la logique des idées auxquelles nous avons abouti: il s’agira, durant l’après-midi, de creuser ces idées et d’éviter d’en faire des déclinaisons comme cela a pu être le cas le lundi. Sont présents des agents régionaux bien sûr, mais aussi des représentants de partenaires externes de la Région (CRESS, CDC, SFPVA, Moderniser sans exclure) ainsi que le responsable du Master Design et Innovation Sociale à l’Université de Nîmes, Alain Findelli.

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Nous avons exposé dans la salle tous les schémas et photos produits jusque là dans la semaine, en les affichant par ordre chronologique. Tout d’abord, les participants aux différents groupes de travail du lundi expliquent les hypothèses produites à ce moment-là : utilité d’un outil « fiche de poste » (hypothèse 1), mise en place de dispositifs de retour d’usage, tant pour les employés que pour les employeurs (hypothèse 2), choix du du secteur numérique et des ERIC comme contextes pertinents pour une expérimentation autour des emplois d’avenir  qui vont s’y créer (hypothèse 3). Les participants aux journées sur le terrain du mardi et du mercredi relatent, à leur tour, les rencontres et les entretiens conduits. En confrontant les hypothèses proposées le lundi et la matière recueillie les deux jours suivants, nous pouvons donc, ensemble, confirmer ou infirmer certaines idées, toutes ou en partie.

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Ainsi, si l’idée d’utiliser la fiche de poste comme outil permettant de faire des retours d’usage (hypothèse 1) ne semble pas tout à fait répondre aux pratiques du terrain (voir les comptes rendus d’entretiens en Annexe 2), l’outil de suivi de parcours, déjà mis en place par les Missions Locales, demanderait en revanche à être revu de manière plus ouverte et accessible aux principaux concernés, les jeunes (hypothèse 1, toujours). L’idée d’un espace d’expression permettant de croiser les paroles des jeunes et de leurs employeurs (hypothèse 2) trouve également un écho favorable auprès des personnes rencontrées lors des entretiens.

Nous demandons aux agents de noter sur des ‘post it’ et au fur et à mesure des récits, les éléments positifs et ceux posant question, qui ressortent de ces différentes rencontres. En fin de matinée, nous « récoltons » les ‘post it’ et essayons de les regrouper afin de percevoir sur quoi nous pouvons nous appuyer pour la suite et ce qu’il nous reste à approfondir.

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Nous concluons la matinée en présentant deux éléments distincts, issus de cette semaine de Transfo : d’une part, un projet d’expérimentation, « Mon avenir dans le Num’ERIC’ », et d’autre part six questions / pistes de travail issues des entretiens de retour d’usage effectués les mardi et mercredi, à mettre en œuvre ou en mémoire, que nous avons nommé « Et si… ».

Mon avenir dans le num’ERIC

Le projet d’expérimentation « Mon avenir dans le num’ERIC » résulte du croisement de l’hypothèse 3 proposée le lundi et de l’idée d’un processus d’amélioration continue des Emplois d’Avenir issue de la semaine 3 de décembre. Dès la semaine 2, en septembre, les ERIC avaient été remarqués comme des terrains favorables d’expérimentation, et ils permettent de rendre l’idée du processus d’amélioration continue plus tangible, plus applicable, plus concrète.

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Nous proposons l’expérimentation « Mon avenir dans le num’ERIC » aux participants, et notamment à Yves Sibilaud, président d’ARSENIC ( Association régionale de soutien aux espaces publics de l’information et de la communication). Il réagit plutôt favorablement et enrichit le débat de nombreuses réflexions que nous n’avions pas encore perçues. S’il s’agit d’expérimenter sur une filière d’avenir, la question des parcours de formation sera cruciale. En effet, 6 métiers susceptibles d’être occupés par des jeunes en emploi d’avenir dans les EPN ont été définis au niveau de l’Etat, mais les formations correspondantes n’existent pas encore réellement ou alors pas pour des non diplômés. Il s’agira donc, à travers cette expérimentation sur le processus de retour d’usage, d’expérimenter également sur les parcours de formation, sur les compétences à acquérir dans ces métiers, sur la manière de les certifier et enfin sur les débouchés pour ces jeunes, dans les Espaces Publics Numériques comme dans le privé. Le projet n’en paraît ainsi que plus intéressant !

L’après-midi, un groupe de participants réfléchit donc aux partenaires à contacter et à intégrer dans le projet mais aussi à la manière de repérer des ERIC susceptibles d’être intéressés par le projet. Outre les ERIC, les participants définissent également une stratégie pour repérer des jeunes susceptibles d’avoir les compétences ou le potentiel pour remplir ces emplois. Ils imaginent pour cela recruter parmi les jeunes qui fréquentent déjà les ERIC, ceux-ci étant bien souvent portés par une association ou un centre social. Ils imaginent également mettre en place une formation à destination des Missions Locales afin de favoriser le repérage de ces jeunes.

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Et si…

Parallèlement au projet « Mon avenir num’ERIC », nous présentons six pistes de travail issues des entretiens de retour d’usage effectués les mardi et mercredi, à mettre en œuvre ou en mémoire, présentés sous forme de questions associées à des esquisses de réponse : « Et si mon emploi d’avenir facilitait aussi ma mobilité ? » ; « Et si je comprenais l’essentiel en un coup d’œil ? » ; « Et si mon tuteur n’était pas dans l’entreprise? » ; « Et si les textes étaient faits pour moi et pas moi pour les textes? » ; « Et si notre expérience pouvait servir à quelque chose? » ;  « Et si je pouvais rendre mon parcours vivant et reconfigurable en permanence? »

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L’après-midi, un groupe reprend ces pistes pour en discuter la pertinence et essayer de transformer certaines d’entre elles en propositions concrètes et applicables. Le groupe commence par réfléchir à la question de la mobilité en listant toutes les mesures d’aides et de financements déjà existantes. La discussion montre qu’il s’agit plus d’un problème d’accès à l’information que de mise en place de mesures dédiées. En se basant sur une comparaison avec le travail mené depuis deux ans à la Région pour les saisonniers et leurs employeurs, le groupe s’oriente vers la réalisation d’une fiche d’information qui s’adresserait aux employeurs. Cette fiche présenterait au recto les grandes lignes du dispositif des emplois d’avenir en « un coup d’œil », sous la forme DataViz par exemple. Au verso, la fiche listerait/orienterait les employeurs vers les différentes aides et supports permettant de lever des freins rencontrés – dont les aides mobilité.

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S’en suit alors un jeu de piste pour penser la réalisation de cette fiche, car l’enjeu est plus complexe qu’il n’y paraît. En effet, la région peut elle publier une fiche sur les emplois d’avenir, qui ne relèvent pas de sa compétence directe, en incluant sur cette fiche des informations issues des conseils généraux et d’autres collectivités, le tout disponible en ligne, en format open source ? Le groupe réfléchi aux leviers à actionner et aux acteurs à mobiliser pour permettre la mise en œuvre de cette fiche, et décide d’essayer de la réaliser.

Un grand pas en avant

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La journée se termine par une restitution collective en présence de Bernard Morel, Vice Président du Conseil Régional, en charge de l’Emploi, du Développement Economique, de la Recherche, de l’Enseignement Supérieur et de l’Innovation et de Thierry Fellmann, DGA du pôle innovation, emploi formation. Nous terminons donc la semaine en ayant le soutien des trois élus concernés par la Transfo : Bernard Morel, Pascale Gérard et Michèle Trégand.

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Cette quatrième semaine se termine aussi avec le sentiment d’avoir fait un grand pas en avant sur plusieurs niveaux. Tout d’abord, nous avons posé les bases d’une expérimentation dont nous allons pouvoir préciser les étapes dans les semaines à venir avec une équipe d’agents motivés et ayant l’expérience d’une collaboration avec la 27e Région. Ensuite, nous avons aussi tous les éléments et les délais en tête pour mettre en œuvre rapidement la fiche d’information, projet directement issu de l’écoute et du retour d’usage mis en oeuvre le mardi et le mercredi. Enfin, les rencontres et discussions de Romain (permanent de la 27ème Région) avec les personnes clés de la Région ont permis de lancer « officiellement » la réflexion sur une fonction d’innovation au sein de la Région, ainsi que sur un certain nombre de questions qui lui sont relatives : nomination de référents, étape de mobilisation et d’information des élus…

Transfo PACA / Semaine 4 / Jours 2 et 3

Durant ces deux journées du mardi et mercredi, nous sommes une douzaine de participants à aller rencontrer jeunes et employeurs d’avenir ou « potentiellement d’avenir ». Nous allons ainsi rencontrer (voir la page des comptes rendus) :

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1. Têtes de l’art, association de médiation culturelle, employeur d’avenir

2. Des jeunes et conseillères des missions locales de Manosque et de Château-Arnoux-Saint-Auban dans les Alpes de Haute-Provence.

3. Association Médiance 13 à Marseille, association de médiation sociale.

4. Le Centre Social Valplan – La Bégude, Marseille 15è.

5. Le centre social Saint Giniez à Marseille

6. Les responsables de l’ADPEI, association intermédiaire et ERIC

Nous avons aussi planifié d’échanger avec les représentants des acteurs de l’écosystème pour actualiser notre connaissance des actions développées et des questions qu’ils se posent. Nous rencontrons ainsi l’équipe de l’ARDML, le coordinateurs des emplois d’avenir à la mission locale de Marseille, la responsable du dossier emploi d’avenir à la CRESS, Hervé Plisson, responsable du dossier à la Région, Gwenaëlle Rubinstein qui se chargera des dossiers  d’accompagnement des emplois d’avenir par les DLA, Martine Yobé en charge des relations de la Région avec les missions locales.

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Quand toute l’équipe se retrouve le mercredi soir en salle Notre Dame pour faire le point sur ces deux jours de terrain et pour préparer la journée du lendemain, nous sommes quelque peu désemparés devant la richesse du matériau recueilli et la longue liste de problématiques qu’il nous permet de formuler. Comment allons-nous structurer la synthèse collective le lendemain et mobiliser le groupe autour de quelles expérimentations ?

Pour l’un de nos meilleurs complices en région qui est resté avec nous à l’issue des visites terrain, les choses sont claires : Ce que nous avons entendu des employeurs rencontrés invalide définitivement l’idée  d’articuler  un processus global de retours d’usages autour d’un outil normé comme une  fiche métier / fiche de poste  que tous les  employeurs n’utilisent manifestement pas.  Ce qu’a produit cette séquence terrain valide par contre bien la proposition de créer un espace de paroles pour les usagers.  Les ERIC,  en tant qu’employeurs  d’avenir sur des métiers émergents, nous offrent un contexte idéal pour expérimenter autour des pratiques des usagers et acteurs.  C’est le projet « mon avenir num’eric » qui doit être notre objet d’expérimentation sur lequel on peut greffer tout une liste de projets intelligents et innovants, en termes de formation, d’outils, de processus – à commencer par le dispositif d’amélioration continue envisagé à l’origine de cette quatrième semaine. Une expérimentation  qui rompra avec les formes traditionnelles de pilotages en silo puisqu’il supposera de mobiliser plusieurs directions derrière la DERIES, direction  à l’initiative de l’appel à projets régional

Nous ne pouvons qu’adhérer à cette conclusion brillamment amenée,  et nous mettons rapidement à discuter sur la manière de présenter cette idée au groupe demain pour leur permettre d’affiner au mieux les contours de cette expérimentation : préciser le contexte, les enjeux et les acteurs à impliquer, définir les outils, les processus et les outils processus sur lesquels il sera possible d’expérimenter et de quelle manière.

Il  reste pour autant sur notre liste, des  problématiques que nous ne voulons pas abandonner. Elles peuvent faire l’objet d’expérimentations rapides dans le cours de la transfo et sont de toute façon  à garder ‘au congélateur’ du laboratoire en préfiguration, avec un certain nombre de propositions faites antérieurement à cette semaine. Nous en sélectionnons six qui ressortent de manière particulièrement prégnantes dans nos entretiens : la mobilité comme frein à l’emploi et à la formation – les formes alternatives de tutorat – le besoin de d’une communication claire sur un système complexe – les pratiques ‘hors cadres’ – la nécessité d’identifier  et d’échanger sur des pratiques innovantes/alternatives – la diversité des parcours et de leur construction. Pour chacune d’entre elles nous formulons une question commençant par ‘et si…’ *. Un ou deux groupes pourra ou pourront demain en choisir une ou plusieurs à travailler pour en sortir éventuellement une ou quelques idées d’expérimentation.

Il ne reste plus qu’à nous partager le travail pour transformer tout ça en outil de présentation et de travail collectif pour le lendemain.  Nous avons tout juste terminé quand deux agents de la sécurité viennent nous dire qu’il nous reste dix minutes pour quitter les locaux si nous ne voulons pas entendre les sirènes de nuit  se déclencher. Nous plions bagages en vitesse, et affrontons la tempête qui s’est abattue sur Marseille pour aller nous requinquer avec un petit couscous, pas si petit que ça d’ailleurs.

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*  Et si mon emploi d’avenir facilitait aussi ma mobilité? Et si mon tuteur n’était pas dans l’entreprise? Et si je comprenais l’essentiel en un coup d’oeil? Et si les textes étaient faits pour moi et pas moi pour les textes? Et si notre expérience pouvait servir à quelque chose? Et si je pouvais rendre mon parcours parcours vivant et reconfigurable en permanence?

TRANSFO PACA / semaine 4 / jour 1

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Premier jour de cette quatrième de Transfo, nous retrouvons à la Région une quinzaine de participants à la Transfo qui font partie de « l’écosystème » des Emplois d’Avenir : des agents de la Région (Direction de la formation et de l’apprentissage, Direction de l’emploi et de la continuité professionnelle, Direction de l’économie régionale, de l’innovation et de l’enseignement supérieur, Pôle ressource etc…) , mais aussi des représentants de Pôle Emploi, de l’ARDML (Missions locales), d’un OPCA, de l’association Moderniser sans exclure, d’un réseau d’employeurs… Nous comptons également parmi nos participants de l’après-midi, Thierry Fellmann, DGA du pôle innovation, emploi, formation et Pascale Gérard, Vice présidente de la région PACA à la formation professionnelle et à l’apprentissage.

Forts de cette diversité nous pouvons nous mettre au travail autour d’une idée d’expérimentation apparue en décembre : un processus de retours d’usages et d’amélioration continue du dispositif Emploi d’Avenir.

L’équipe de résidents mobilisent les participants autour de cette idée d’expérimentation afin de concevoir un schéma conducteur qui nous permettra de visualiser cette expérimentation et de préparer nos entretiens de mardi et mercredi.

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Les participants travaillent en trois groupes, desquels émergent trois schémas, correspondants finalement à trois idées différentes :
1 / Le schéma d’un processus global de retours d’usages articulé autour d’outils comme la fiche métier et la fiche de poste dynamiques et la création d’un outil de suivi et de dialogue dont la forme n’est pas finalisée.
2 / La création d’un groupe de parole « jeunes en Emploi d’Avenir » et d’un groupe de paroles « employeurs » à une échelle micro (4 ou 5 employeurs et une dizaine de salariés en EA), situé sur un territoire proche. Chaque groupe serait un lieu de collecte de paroles et d’informations. Ces paroles seraient ensuite « confrontées », croisées puis traiter et analyser, afin d’être transmise aux instances concernées susceptibles d’enclencher des améliorations du dispositif.
3/ Une proposition d’expérimentation propre à un secteur d’activité : les espaces publics numériques (EPN) et plus particulièrement les ERIC (Région PACA), qui pourraient embaucher de manière expérimentale (2 ou 3 ERIC) des jeunes en Emploi d’Avenir sur des métiers « en devenir », identifiés par la récente circulaire gouvernementale autour des nouveaux services à développer dans les ERIC.

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Les travaux de chaque groupe semblent entrer en complémentarité avec des approches plus « méta » et des approches plus concrètes appliquées à un secteur d’activité.
Il s’avère néanmoins compliqué de présenter simplement chacune des trois idées, notamment dans la perspective de rencontres avec des jeunes et des employeurs.
Nous replanchons donc en début d’après midi sur chacune des idées, en sous-groupes, afin de faire ressortir les objectifs et les enjeux de chaque schéma, mais aussi afin de préparer nos grilles d’entretiens pour les rencontres des deux jours à venir.
En effet ces rencontres doivent permettre de préfigurer les espaces d’expression en recueillant l’expérience des personnes concernées par les Emplois d’Avenir, et de soumettre nos idées d’expérimentations pour commencer à leur donner forme.
L’après-midi se transforme en brainstorming géant qui a parfois du mal a aboutir à des idées organisées. Nous sentons la difficulté de se projeter vers des schémas concrets d’expérimentations avec des terrains d’application. Il se dégage une tendance forte à vouloir d’ores et déjà cibler les améliorations à apporter, sans passer par l’étape de conception d’outils à tester.
Si la piste d’expérimentation autour des ERIC semble trouver une voie de réalisation concrète, les deux autres ont plus de mal à émerger. En effet, l’idée d’un processus de retours d’usages via des espaces d’expression déclenchent beaucoup de controverses sur la faisabilité, l’intérêt, le « déjà fait », les outils déjà existants comme le dossier de suivi des Missions locales etc…

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En fin de journée, l’équipe de résidents et deux de ses fidèles complices rescapés de cette après-midi extrêmement dense en discussion mais moins en production font le point :
Nous pensons que la piste des espaces d’expression ne doit pas être abandonnée et doit à minima être soumise aux employeurs et aux salariés en EA mardi et mercredi.
Nous interrogeons la difficulté d’opérationnaliser la Transfo : l’enjeu de la mise en oeuvre d’un processus d’intelligence collective, de mise en réseau des partenaires autour de modes de travail nouveaux et décloisonnants nous semble tout à fait présent à la Transfo PACA (mais comment le rendre visible ? est-ce un livrable ?) par contre l’enjeu d’opérationnalité de la Transfo sur le dispositif Emploi d’Avenir nous semble plus difficile à atteindre.
Nous repérons que les premiers participants à la Transfo, qui avaient fait émerger les premières idées sont beaucoup moins présents, mais que nous gagnons de nouveaux participants plus centrés sur la thématique.
S’ajoutent à cela d’autres remarques très intéressantes que nous ne manquerons pas de vous relater ici lorsque nous nous serons un peu reposés !
A demain

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TRANSFO PACA : Introduction à la semaine 4

A la veille du démarrage de la quatrième semaine de Transfo à la Région PACA, nous vous proposons de reposer le cadre de notre programme.

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Enjeu

L’enjeu de « la Transfo » est de préfigurer -esquisser, concevoir, penser…-  un espace d’expérimentation et d’innovation publique (EEXIP?) au sein de la Région PACA, connecté aux acteurs  et partenaires extérieurs et surtout impliquant les « citoyens-usagers » des politiques publiques menées par la Région.

Objet
Notre objet de travail et de recherche est, pour l’heure, le dispositif Emploi d’Avenir, notamment dans ses volets d’actions régionaux.

Questions posées ?
Les questions posées pourraient être :
-Comment un travail de recherche-action et de design de service sur le dispositif Emploi d’Avenir, privilégiant une approche par les usages et les usagers, peut-il permettre de proposer des améliorations de ce dispositif, en regard de son enjeu principal : l’insertion durable dans l’emploi des jeunes peu ou pas qualifiés.
– Comment l’expérience Transfo autour des Emplois d’Avenir peut-elle constituer une base de travail et une référence pour créer un espace d’expérimentation et d’innovation publique régional?

Rencontre avec la Vice-Présidente déléguée à la formation professionnelle et à l’apprentissage
La semaine dernière, nous avons pu échanger avec Pascale Gérard, Vice-Présidente de la Région PACA, déléguée à la formation professionnelle et à l’apprentissage, lors d’une rencontre à l’ARF à Paris. Celle-ci nous a rappelé les trois volets principaux de l’action régionale sur les Emplois d’Avenir : la mise en place des plans de formation, la mobilisation des employeurs dans les différentes branches et le recrutement d’emploi d’avenir par la Région elle-même. Nous avons pu croiser nos regards sur ce dispositif et ses enjeux, et présenter à Pascale Gérard nos outils « en construction », notamment la cartographie des acteurs des Emplois d’avenir et le parcours d’un Emploi d’Avenir avec ces zones de flou et de complexité.
Les pistes d’expérimentation que nous avions esquissées en décembre, à savoir le processus de « retours d’usages et d’amélioration continue » et l’outil de « validation des potentiels acquis » ont trouvé chez elle écho et soutien.

Temps fort en avril ou mai
Nous démarrons donc demain une nouvelle semaine de travail.
Celle-ci durera 4 jours, car deux jours seront consacrés en avril ou en mai à un temps fort, ouvert à tous, visant à travailler plus spécifiquement sur le futur Espace d’Expérimentation et d’Innovation Publique de la Région PACA, à la lumière de notre expérience Transfo. Ce temps fort nous permettra également de penser la suite du programme Transfo (6 semaines jusqu’en mai 2014), et de faire remonter toutes les idées de sujets ou d’expérimentations ayant émergées depuis le début de la Transfo, et qui n’ont pas encore été travaillées.

Programme de la Semaine 4
Pour l’heure, cette semaine 4 doit nous permettre d’approfondir notre approche du dispositif en s’intéressant en priorité aux différents « usagers » : jeunes et employeurs entrés dans le dispositif, acteurs intermédiaires (Missions Locales, Cap emplois), organismes de formation, agents régionaux dont les services sont concernés et qui travaillent d’ores et déjà à sa mise en oeuvre… tout en associant au maximum les différents acteurs institutionnels du dispositif (Etat, Pôle emploi…).
Pour approfondir notre appréhension du dispositif nous travaillerons à partir de nos outils « en construction » : la cartographie et le parcours.
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il s’agira également de « mettre à l’épreuve » nos idées d’expérimentations auprès des usagers, afin d’entendre si elles trouvent un écho favorable, et de commencer à les prototyper avec eux.

Pour cela, la semaine est découpée en trois temps, préfigurant 4 jours de travail potentiels de l’Espace d’Expérimentation et d’Innovation Publique de la Région.

Jour 1 (lundi):
– Introduction du cadre de travail, du programme de la semaine, retour sur la semaine passée et sur les outils en cours d’élaboration.
– Conception collective d’un schéma d’expérimentation relatif à la piste 1: processus de retours d’usages et d’amélioration continue du dispositif Emploi d’Avenir.
– Construction d’outils permettant de recueillir paroles et informations auprès des usagers (quels contenus ? quelles formes ?) et de restituer par la suite ces informations.

Jours 2 et 3 (mardi, mercredi) :
Temps de travail sur le terrain avec les usagers : jeunes en Emplois d’Avenir ou en phase de recrutement, conseiller(e)s de Missions locales et Cap emploi, employeurs ayant signés un ou plusieurs emplois d’avenir, association d’insertion professionnelle pour les jeunes éloignés de l’emploi, représentant d’OPCA, agents régionaux en charge du dispositif…

Jour 4 (jeudi) :
– Mise en commun des travaux de terrain
– Analyse des matériaux récoltés
– finalisation du schéma d’expérimentation
– Prévision de la suite

Il est encore possible de s’inscrire pour les ateliers de lundi et jeudi.
Vous pouvez nous contacter par téléphone
Pauline Scherer : 06 64 10 82 89
ou par mail : transfo-paca@la27eregion.fr