Archives de Catégorie: Résidence dans un EPN des Hauts de Garonne – L’activateur numérique du territoire

Numérique et territoire dans le cadre du Grand Projet des Villes des Hauts de Garonne (Bassens, Cenon, Lormont, Floirac)

Jeudi 17 décembre, restitution

Nous concluons notre dernière semaine de résidence sur les Hauts-de-Garonne. C’est tout naturellement à la Maison des Associations de Cenon, qui a été notre quartier général pendant toute la durée de la résidence grâce à l’enthousiasme et la générosité de François Vergnon et Nordine Guendez, que nous restituons l’ensemble de notre expérience. Il s’agit pour nous d’exposer nos expérimentations, nos rencontres. Ce corpus doit aider le GPV et la FING à esquisser dans leur cahier des charges des hypothèses d’outils, d’actions à mener pour définir ce que sera « la plateforme d’innovation ouverte » de la Rive Droite. Nous espérons que ce que nous avons généré sur six mois pourra leur servir de relais auprès des interlocuteurs que nous avons identifiés et rencontrés, et saura leur servir de source d’inspiration ou de trousse à outil.
La présentation de ce jeudi soir s’axe autour des temps forts de la résidence. Il s’agit de notre observation du territoire à travers un outil cartographique en ligne, des différents ateliers que nous avons prototypés en live avec les acteurs et élus locaux, des projets identifiés au travers notamment de notre Boîte-à-idées ou de la matière et des observations récoltées lors de l’atelier « photos géo-localisées » sur le Parc des Coteaux.
3 échelles

Notre échelle d’intervention a progressivement évolué, de celle du quartier où nous avons tout d’abord effectué des entretiens dans l’esprit initial du carrotage , vers celle de la commune dans laquelle nous avons animé des ateliers jusqu’à celle du territoire intercommunal avec un atelier hors les murs simultanément conduits sur quatre communes et des greffes à idées plantées ici ou là. Des citoyens, puis des associatifs et des acteurs municipaux, et enfin des directeurs techniques et des élus des 4 communes ont participé tant à la réflexion qu’aux actions concrètes.

3 semaines

Les semaines qui ont ponctué notre résidence se sont nourries par ces interventions et nous ont permis de développer et modifier des outils collaboratifs (Mélangeur de champs lexicaux, Boîte-à-idées) en vue de leur éventuelle appropriation par les acteurs du projet. Ainsi, les entretiens nous ont conduits à établir des pistes de réflexions, notamment recensées à travers ce blog. Ces pistes ont servi de trame aux ateliers de la deuxième semaine et ont permis aux participants d’émettre des idées tant symboliques que concrètes. Certaines de ces idées ont été testées, mais également soumises aux yeux de responsables locaux en troisième semaine afin de poursuivre la réflexion et la simulation dans une logique de communication ascendante, du terrain vers les décideurs. L’ensemble de notre action a visé à expérimenter la mutualisation des données favorisant l’échange entre les citoyens et leurs responsables, ainsi qu’entre les responsables eux-mêmes.

3 phases

Et de fait, notre résidence a évolué en trois phases complémentaires. Dans un premier temps observer, recenser et révéler. Puis rencontrer et expérimenter pour enfin prototyper et amorcer une synthèse. Cette méthode expérimentale a cherché à promouvoir une montée en appropriation des objets de la résidence par les acteurs et décideurs locaux…

…à  suivre !

Savez-vous planter… des idées ?

Dernier jour sur le terrain, il est temps de planter !

Rappelons le principe de la « Greffe à idées », présentée sur ce blog (lundi) pendant sa construction. Il s’agit de mettre à disposition, sur le territoire, des bornes qui ont pour vocation de replacer dans leur contexte réel (sur le territoire), les idées créées lors de la 2e semaine de résidence et postées dans la Boîte-à-idées . Permettre aux habitants de « planter des idées », de venir en consulter d’autres, d’en emporter des références…

Boîte-à-idées en ligne : module d'impression

Nous avons ainsi développé le module d’impression de la boîte-à-idées, en l’augmentant d’un code 2D, afin de faciliter l’enregistrement d’une adresse web, de raffiner l’interaction souhaitée entre réel et virtuel.

Greffe à idées, mode d'emploi

En outre, dans l’esprit d’une accessibilité la plus grande possible aux outils de partage et de construction qu’une future « Plateforme d’innovation ouverte » pourrait proposer, nous avons aussi conçu le mode d’emploi, ou plutôt le « plan d’emploi » qui permet de construire sa propre Greffe à idées.

Nous avons enfin embarqué pour une séance de mises en scène et photos sur le Parc des Coteaux, au bas de quelques immeubles à Cenon, ou encore sur un arrêt de la ligne de Tramway :

Greffe à idées sur le Parc des Coteaux

Greffe à idées sur le Parc des Coteaux

Greffe à idées en pied d'immeuble

Greffe à idées en pied d'immeuble

Greffe à idées sur station de tramway

Greffe à idées sur station de tramway

Atelier inter-communal de prototypage rapide par des élus

Ce mercredi les élus et techniciens du territoire des quatre communes du GPV se retrouvent sur le thème de la mutualisation des ressources entre les communes. Comment imaginer le numérique comme activateur du territoire, révélateur et catalyseur des dynamiques existantes ?

Différents acteurs des 4 communes ont été fédérés lors de cet atelier.  Les élus se sont amusés à imaginer des idées et ont joué le jeu ! Après une présentation des grandes étapes du projet de plateforme d’innovation ouverte, un extrait du film « US NOW » (qui porte entre autres choses sur l’innovation sociale et la participation du citoyen à la décision) a été montré pour illustrer un peu notre positionnement. L’extrait de ce film d’anticipation avait pour objectif d’amorcer ensuite  une réflexion sur la création d’une inter-communalité avec des outils. Les idées de la boîte-à-idées qui avaient été imaginées lors d’un atelier réunissant des acteurs associatifs en 2e semaine de résidence ont été remises sur la table pour qu’élus et directeurs techniques poursuivent la réflexion et maquettent la mise en place de ces idées. L’objectif est de favoriser un aller-retour entre le bottom-up et le top-down pour imaginer des possibilités d’application concrètes de ces idées sur le territoire et les rendre viable en définissant les lieux, les contenus, les moyens… Des outils qu’élus et techniciens ont l’habitude de manipuler, d’assembler pour mener à bien des projets. Nous avions d’ailleurs prévu une (maquette de) grille de travail, réunissant un ensemble de champs à remplir afin de s’approcher au plus près de la réalité des projets :

Chacun de nous a participé à un groupe d’atelier pour animer la co-réflexion. L’un des ateliers a travaillé sur l’idée d’une agence de presse rive droite avec Cécile Boucard (directrice de cabinet du maire de Bassens), Benjamin Labro du service communication de la ville de Bassens et Jean-Marc Simounet (Adjoint au maire délégué à la vie des quartiers et à la Citoyenneté de Cenon).

Un second a choisi pour thématique « l’audio-guide à vélo ». Celui-ci se composait d’Aziz Skalli Bouaziza (conseiller municipal de Lormont), Pierre Lorblanchès du service communication de Bassens, Cédric Naffrichoux (conseiller municipal délégué à l’informatique et aux nouvelles technologies de Floirac) et Nathalie Lacuey (conseillère municipale déléguée à la démocratie participative de Floirac).

Enfin, le troisième groupe s’occupait du dernier atelier qui s’est intéressé à l’idée des systèmes d’échange locaux (SEL) et d’échanges de savoirs entre habitants  à l’échelle de l’inter-communalité du GPV qui a fait participé Monique Bois (adjointe au maire de Bassens), Marcelle Granjeon (adjointe au maire de Floirac), François Vergnon (directeur de la cyberbase de Cenon) et Chantal Sancho (rattaché au cabinet du maire de Cenon). Toutes les équipes ont fait preuve de beaucoup d’enthousiasme à participer et l’atelier s’est achevé sur une « synthèse créative » où tous les groupes ont exprimé les résultats de leur réflexion collective. Voici donc quelques premières pistes proposées par les 3 groupes :

L’atelier qui a réfléchit sur l’idée de l’audio-guide à vélo propose de partir des témoignages des habitants qui veulent partager leurs « mémoires de vies ».

Le SEL à l’échelle du GPV serait un portail ouvert où les gens pourraient proposer des choses, favorisant d’autres atouts pour les territoires comme par exemple des échanges inter-générationnels. En somme, les participants ont imaginé l’apport d’un « web pratique » pour les collectivités territoriales.

Enfin, l’agence de presse rive droite se présenterait comme une maison virtuelle institutionnelle visant à valoriser le dynamisme et les atouts du territoire. L’espace collaboratif citoyen contribuerait à la base de données principale et serait ouvert à tous. Les gens pourraient par exemple publier des articles dans un espace citoyen ou déposer des idées que le service communication pourrait mettre en forme. Cécile Boucard, directrice du cabinet du maire de Bassens a même lancé l’idée de ne pas faire de rapport sur le projet avant de l’engager mais au contraire d’expérimenter. « Il ne faut pas forcément faire une étude avant de lancer le projet. On verra les résultats de manière pratique. C’est plus intéressant de garder la spontanéité et de ne pas tout contrôler. Il faut prendre le parti que c’est un outil qui va évoluer avec l’appropriation des gens. Nous pouvons faire l’économie d’une étude » lance la directrice du cabinet du maire de Bassens. Cette intervention est un exemple qui nous encourage à continuer notre démarche consistant à lancer un projet sans être certain qu’il va forcément marcher.

L’atelier, qui a mélangé différents acteurs issus de divers territoires, pourrait favoriser l’élaboration d’un « mashup institutionnel » en incitant progressivement tous les contributeurs à passer de la question du « pourquoi » à la question du « comment ». Cette expérience nous engage aussi à réfléchir sur les manières d’adapter un discours pour des élus afin qu’il soit mieux reçu et qu’il ne soit pas trop porté sur les technologies mais davantage sur des problématiques liées à la politique de la ville.

Open territoire, balade photo contributive et géo-localisée sur le Parc des Coteaux

Aujourd’hui, formation d’équipes pour aller rendre visite à différents acteurs : Gabriel Lombardo (directeur adjoint des services techniques) et Bertrand Vincent (service cadre de vie-environnement) pour la commune de Bassens ; Emmanuel Nagoua (direction des services techniques et de l’urbanisme) pour Lormont ; François Vergnon et Rachid Ghoula de la Cyberbase de Cenon pour Cenon et Pascale Wertheimer (responsable du développement écologique) pour Floirac. Simultanément sur ces quatre communes du GPV, nous sommes partis à l’assaut du parc des Coteaux pour prendre des photos avec des téléphones 3G – GPS du domaine de Beauval à Bassens, du parc de l’Hermitage à Lormont, du parc Palmer à Cenon et du parc de l’Observatoire à Floirac.

Les personnes visitées ont partagé le regard affûté qu’elles portent sur les parcelles du Parc des Coteaux qui les concernent et ont contribué à décrire le territoire en référençant les photos prises sur fiches papier (une trace superflue à terme, mais bienvenue dans le cas du prototype !) et directement en ligne par le biais d’un mashup que nous avons conçu à partir des services Flickr et Google Maps, Open territoire. Après la balade, nos équipes sont revenues à la Cyberbase pour une séance de visionnage suivie d’un débat autour de la géo-localisation de photos sur un outil cartographique en ligne dans le cadre d’un usage naturaliste en particulier, piste conçue au travers d’échanges avec Emmanuel Nagoua. Pour voir les photos et continuer d’enrichir l’image numérique du territoire, rendez-vous à cette adresse : http://hdg.userstudio.fr/openterritoire/ (!! chargement de la page assez long, soyez patient !!).

Cette expérience est pour nous la démonstration de l’opportunité et de la facilité de tisser des liens concrets entre espace virtuel et territoire ! Cette intervention symbolique autour du Parc des Coteaux, véritable métaphore verte du rassemblement des quatre communes au sein du GPV, aura fédéré des acteurs techniques des villes de Cenon, Bassens, Lormont et Floirac. Elle nous aura également permis de souligner une qualité particulièrement intéressante de la « Plateforme d’innovation ouverte » à nos yeux, celle de promouvoir la démocratisation de l’espace public.

Interventions symboliques sur le terrain… hacking territorial ?!

Nous sommes de retour pour cette dernière semaine de résidence et c’est avec plaisir que nous avons retrouvé la Cyberbase de Cenon ! Lundi nous avons acheté des outils pour construire une « greffe à idées ». Le processus de production est « open source » car l’idée est que la borne/greffe puisse être construite par tous. Le mode d’emploi sera donc mis en ligne très prochainement… Voici un son au format MP3 et quelques images qui illustrent la phase de réalisation :

Cette « greffe à idées », qui sera présentée publiquement jeudi à 17h lors de la restitution finale de la résidence à la maison des associations de Cenon, annonce déjà le programme de la semaine qui est dédié à l’intervention symbolique sur le terrain… voire au « hacking territorial » ! Le principe est de mettre à disposition des bornes sur le territoire permettant aux gens de « planter des idées » et de participer à l’élaboration d’un « territoire ouvert » avec une hybridation entre le réel et le virtuel. En effet, pendant la construction de la borne qui a pour vocation de replacer les idées créées lors de la 2e semaine de résidence sur la boîte-à-idées dans leur contexte réel (sur le territoire physique), un échange avec François Vergnon (de la Cyberbase de Cenon) fait naître l’idée d’utiliser les codes 2D pour enrichir le module d’impression de la boîte-à-idées.

Jeudi, nous irons ainsi imprimer les idées mises en ligne pour les replacer sur le terrain avec un code barre 2D favorisant un retour vers la boîte-à-idées en ligne.

Dans le même temps, nous relançons notre invitation auprès d’une liste d’élus et de techniciens du territoire qu’il s’agit de convier lors d’un atelier ce mercredi… Affaire à suivre. Enfin, la journée s’est achevée par un rendez-vous chez 02 Radio pour une émission où nous avons présenté le planning de la semaine et rappelé certains principes du « bottom-up » essentiels dans le projet de la « Plateforme d’innovation ouverte ».

La Rive droite numérique en audit

Une information toute fraîche, en attendant l’article du jour : pour suivre la mesure de l’empreinte du territoire de la Rive droite sur le web, rendez-vous ici !

Amar Lakel, chercheur au MICA, laboratoire de l’Université Bordeaux III dont nous citions le travail dans le cadre du projet de cahier des charges de la « Plateforme d’innovation ouverte » dans un article précédent, a lancé un blog qui rapporte le travail d’ « audit de l’image en ligne de la Rive droite » mené par son équipe d’étudiants (Amar, Houda, corrigez-nous dans les commentaires si on a écrit une bêtise ;)).

À tout-à-l’heure !

Sud-Ouest en parle

Nous avons reçu la visite d’un correspondant de Sud-Ouest, Yannick Delneste, lors de l’atelier que nous avons organisée mardi matin à la Cyberbase de Cenon. Voici l’article : La rive droite, laboratoire numérique et social.

Bordeauxactu.com en parle

Nous avons reçu la visite d’un correspondant de Bordeauxactu.com, Stéphane Foltier, lors de la table ronde que nous avons organisée jeudi après-midi chez Côté Sciences. Voici l’article : TERRITOIRES EN RESIDENCE | Les Hauts-de-Garonne partagent leurs projets.

Aqui.fr en parle

Nous avons reçu la visite d’un correspondant de Aqui.fr lors de l’atelier que nous avons organisé Mardi matin. Voici l’article : Une plateforme territoriale numérique pour les quatre communes du Grand Projet de Ville de la rive droite?

Un jeudi pour découvrir le Parc des coteaux

Ballade en balcon

Ce jeudi, nous nous donnons rendez-vous dans les locaux de Côté Sciences, association basée à Floirac, qui émane de l’association bordelaise Cap sciences (http://www.cap-sciences.net). Notre hôte du jour, Alexia Sonnois, coordinatrice du projet Côté Sciences, ainsi qu’Emmanuel Nagoua, responsable à l’environnement de la commune de Lormont, nous guident sur « La boucle du coteau », un ballade dessinée par Côté sciences qui permet d’appréhender le Parc des Coteaux par un parcours dans le domaine de la Burthe,côté Floirac. Nous sommes accompagnés de Marina Dufeal de l’université Bordeaux 3 et Amélie, stagiaire sur l’étude des pratiques du Web 2.0 sur le territoire du GPV.

Les participants se rassemblent devant chez Côté Sciences, Alexia Sonnois explique la "Boucle du coteau"

Au fil de la promenade,  Alexia et Emmanuel nous présentent le Parc des Coteaux à travers son unité géographique, topographique et paysagère. Ils nous font découvrir le site de l’Observatoire, 15 hectares de Parc offrant une vue spectaculaire sur la Garonne, qui héberge des bâtiments consacrés aux recherches astronomiques pour l’université Bordeaux I, mais qui doit être vendu prochainement. L’occasion de souligner les menaces foncières de ce territoire : une volonté de densification, des promoteurs très intéressés, le rêve de la maison individuelle, un espace méconnu et donc peu défendu… Comment éviter en effet le « grignottage » par les constructions de bordure (lotissements, maison de retraites…) ?

Sur le domaine de l'Observatoire de l'Université, en haut du chemin de Tirecul

Pourtant, le rôle du Parc n’est pas superflu : C’est un piège à carbone qui permet le maintien de la qualité environnementale, il joue un rôle sur le bien être et le psychisme humain, joue un rôle d’apaisement social, il maintient des zones d’obscurité en préservant la nuit…. C’est d’ailleurs cette « présence verte » qui motive les uns et les autres à emménager dans les environs. S’il existe bien un projet urbain qui vise à conserver un « lien vert » entre les 4 communes (Bassens, Cenon, Floirac, Lormont), pour Emmanuel Nagoua, il ne faut être vigilent à ne pas limiter l’existence de ce parc à un simple coup de crayon sur la carte, mais il faut le penser dans son épaisseur. Ce parc doit permettre l’interaction entre Nature et Homme pour y« Rencontrer des autres vivants » . Il s’agit alors de trouver un équilibre entre le maintien de la biodiversité et l’accueil du public qui appelle de ses voeux le retour dans son environnement d’un brin de « sauvage » ! Pour découvrir les acteurs et les projets d’aménagement du Parc : http://www.surlarivedroite.fr/pageseditos,96,left_82FECD49.html

Les marcheurs en pleine ascension

Enfin – et nous prêtons particulièrement notre oreille d’expérimentateurs dévoués à la plateforme d’innovation ouverte en devenir sur le territoire – Emmanuel Nagoua souligne que même s’il existe des spécificités historiques locales (Ermittage > industrie, Beauval > villégiature…), le parc rassemble de la plus belle des manières les 4 villes. Profitons-en, prenons appui sur cette grande richesse pour bâtir la plateforme commune, l’image commune, le lien virtuel ! Il y a du travail : beaucoup d’habitants ne le connaissent pas, ou jugent le Parc comme inaccessible. Il est vrai que ce territoire a été longtemps relégué au second rang des préoccupations, et qu’il est largement lacéré, mité : pont d’Aquitaine, rocade, domaines privés. Comment donner envie du dehors ? Le tout écran n’est certainement pas la solution, mais l’existence de repères cartographiques en ligne pourrait aider. Repères qui renverraient vers le terrain. Là encore nos discussions portent sur le besoin de faire preuve de pédagogie dans l’élaboration d’une interface entre terrain numérique et territoire. Et que les deux souffrent souvent du même déficit d’appropriation par les habitants. Le parc est surtout présent en idée chez les professionnels locaux et partenaires (CUB/ CG/ CR). Il ne faudrait pas qu’il en soit de même pour la « plateforme »…

le Castel et son parc

 

Retour en bocal

Impressionnés et ravis du temps exceptionnellement ensoleillé (pour la semaine !) dont nous venons de bénéficier, nous regagnons les locaux de Côté Sciences. Bilan ? Quelques traces de boues sur les chaussures, quelques douleurs dans les cuisses pour les moins sportifs d’entre nous (environ 60 mètres de dénivelé tout de même), mais rien de bien grave.

De nouveaux participants nous rejoignent : Nordine Guendez responsable du service culture, jeunesse et vie associative de la ville de Cenon, Pascale Wertheimer, responsable du développement écologique à Floirac ainsi que la responsable de la communication liée aux rénovations urbaines de Floirac. Nous parlons rapidement de l’objet de notre présence sur le territoire, et présentons les expérimentations en cours, les outils en développement. La conversation embraye rapidement sur l’intérêt d’un outil numérique dans le cas particulier du parc.

Le numérique peut devenir :

– un outil de communication,  pour valoriser l’image et faciliter l’accès au parc, (ballades en ligne, blog commun…) même s’il ne sert a rien de retrouver les mêmes infos que sur les sites des villes… comment créer du « plus » de qualité ?
– un outil de travail : recenser, partager les travaux, diagnostics, renforcer la coordination entre les parc et différentes villes (Lormont a par exemple déjà réalisé un diagnostic précis de la biodiversité, et défini un axe d’action pour la maintenir).
– un outil de co-construction : comment les usagers et autres amoureux de la nature peuvent contribuer au suivi du parc, améliorer sa connaissance, sa préservation ?

Nordine Guendez retient avant tout la philosophie concertative et collaborative de la plate-forme, plus que la mise en place d’outils et d’équipements nouveaux. Sont aussi abordés les projets déjà amorcés par les participants à la table ronde. Côté Sciences aimerait pouvoir proposer des guides de ballades en ligne et Emmanuel Nagoua voudrait répertorier et valoriser les connaissances du Parc via un blog, jusqu’à permettre aux visiteurs de compléter les articles…

Comment alors faire émerger de nouveaux projets ? mobiliser d’autres acteurs ? sensibiliser les élus ? valoriser l’existant ? Autant de questionnements que nous tenterons d’aborder lors de notre prochaine résidence en espérant pouvoir alimenter la Boîte-à-idées !