Notre échelle d’intervention a progressivement évolué, de celle du quartier où nous avons tout d’abord effectué des entretiens dans l’esprit initial du carrotage , vers celle de la commune dans laquelle nous avons animé des ateliers jusqu’à celle du territoire intercommunal avec un atelier hors les murs simultanément conduits sur quatre communes et des greffes à idées plantées ici ou là. Des citoyens, puis des associatifs et des acteurs municipaux, et enfin des directeurs techniques et des élus des 4 communes ont participé tant à la réflexion qu’aux actions concrètes.
Les semaines qui ont ponctué notre résidence se sont nourries par ces interventions et nous ont permis de développer et modifier des outils collaboratifs (Mélangeur de champs lexicaux, Boîte-à-idées) en vue de leur éventuelle appropriation par les acteurs du projet. Ainsi, les entretiens nous ont conduits à établir des pistes de réflexions, notamment recensées à travers ce blog. Ces pistes ont servi de trame aux ateliers de la deuxième semaine et ont permis aux participants d’émettre des idées tant symboliques que concrètes. Certaines de ces idées ont été testées, mais également soumises aux yeux de responsables locaux en troisième semaine afin de poursuivre la réflexion et la simulation dans une logique de communication ascendante, du terrain vers les décideurs. L’ensemble de notre action a visé à expérimenter la mutualisation des données favorisant l’échange entre les citoyens et leurs responsables, ainsi qu’entre les responsables eux-mêmes.
Et de fait, notre résidence a évolué en trois phases complémentaires. Dans un premier temps observer, recenser et révéler. Puis rencontrer et expérimenter pour enfin prototyper et amorcer une synthèse. Cette méthode expérimentale a cherché à promouvoir une montée en appropriation des objets de la résidence par les acteurs et décideurs locaux…
…à suivre !