Semaine 7.1 – La rentrée et les premiers bilans pour la TRANSFO

La rentrée 2013 a permis de faire le point sur les différentes étapes de la TRANSFO. Le programme démarré en juin 2012 a  pour ambition de prototyper un laboratoire d’innovation  en Région PACA en s’appuyant sur un ou des sujets « prétextes » à l’expérimentation et au prototypage.

Le sujet de l’emploi, exploré pendant une année, a suscité une participation nombreuse des agents de la Région. De l’emploi, un resserrement a été proposé et la question des Emplois d’Avenir a concentrée toute l’attention des résidents et des complices TRANSFO. L’écosystème d’acteurs a été décrypté et décortiqué pour produire cartographies et autres outils d’interprétation de ce dispositif étatique visant à intégrer les jeunes non qualifiés dans le monde du travail et par ce biais leur proposer des formations qualifiantes.

Bien choisir les sujets à traiter

Le premier constat concernant ce sujet est qu’il n’est pas directement de la compétence de la Région. Ainsi l’ensemble complexe d’interactions (entre mission locale, employeurs, dispositif de formation, DLA, etc.) identifié grâce aux deux cartographies (septembre et décembre 2012) a une marge d’évolution globalement faible depuis l’initiative régionale.

Le second constat concerne le contexte d’intervention de la TRANSFO en début de dispositif avec une injonction très forte du gouvernement dans l’objectif d’atteindre des objectifs quantitatifs.

Au terme de la période d’immersion en juin 2013,  les conclusions des résidents marquaient fortement le manque de prise en compte des éléments qualitatifs telle que l’information des employeurs, l’adaptation de la formation au besoin de la personne en emploi d’avenir, l’accompagnement de cette dernière dans les démarches administratives et de recherche d’un employeur.

La question de la « qualité » du dispositif en termes de formation, d’accompagnement des jeunes et des employeurs n’intervient réellement qu’aujourd’hui, un an et demi après l’entrée en vigueur du dispositif.

Suite à cette première phase, des enseignements peuvent être tirés sur le choix des sujets à soumettre au LABO :

–         le choix d’un sujet doit bénéficier d’une temporalité favorable. Soit en amont, au moment de la réflexion autour d’un besoin nouveau ou d’un problème, soit en amélioration d’un dispositif existant mais ayant déjà montré des dysfonctionnements ;

–         il semble également évident que les sujets de compétences régionales sont à privilégier au maximum pour pouvoir expérimenter librement.

Emergence de projets liés aux emplois d’avenir

Si le chemin fut parfois chaotique, plusieurs idées de projet sont nées des travaux d’immersion et d’ateliers. Les plus concluants ont été schématisés:

–          le « dispositif d’amélioration continue des politiques publiques » permettrait  de produire dans des délais acceptables et efficaces une parole des usagers  qui puisse être transmise aux élus et techniciens, permettant à ses derniers de produire des améliorations.

–          un outil de valorisation des compétences informelles dans le numérique à destination des jeunes faiblement qualifié.

Le premier projet pourtant imaginé collectivement en atelier n’a pas trouvé de services souhaitant le développer et l’expérimenter. Il a donc été pour le moment écarté en termes de prototypage. Cependant, l’élue à la formation  a manifesté un intérêt important et  nous a rappelé lors d’une entrevue le 23 septembre 2013 la nécessité de la mise en place de ce genre d’outil.

Le second projet a été pris en main par le Service Innovation Economie Numérique. Il est actuellement en développement grâce à la collaboration précieuse avec le MASTER Design d’Unîmes. Alain Findelli, Fabien Labarthe et Georges Schambach sont les trois enseignants en charge de l’accompagnement des 12 étudiant(e)s. Le projet se déroulera jusqu’au 11 janvier et fera l’objet de développement de maquettes opérationnelles.

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