Que sont finalement les « espaces qui parlent » ? Quel programme, quels acteurs, quels projets, quels ingrédients pour donner vie aux « espaces qui parlent » ?
Ce sont les questions que l’on se pose ce soir avec Véronique (Artzémois), Béatrice (Réso Asso Métro), Nathalie (Espaces qui parlent à Marcq en Baroeul) et Nicolas (ville de Lille).
Peu à peu des ingrédients clefs apparaissent donnant un contour plus précis à l’entité « espaces qui parlent » (qui demande encore à être précisé).
Les « espaces qui parlent » ont un objet précis
C’est l’espace public. Reste encore à préciser l’intention que l’on met derrière « espace public » : un espace qui n’est plus étranger, un espace qui est partagé, un espace ouvert à l’action collective ?
Les « espaces qui parlent » suivent un processus
Celui de la co-initiative, qui fédère et donne les moyens d’agir à tous ceux qui le souhaitent.
Les « espaces qui parlent » reposent sur un ensemble de valeurs
Ces valeurs seraient : l’éducation populaire, le quotidien, le collaboratif, la citoyenneté, l’expression…
Les « espaces qui parlent » nécessitent des moyens pour être concrétisé
Des moyens humains : un déclencheur (ce qui/celui qui enclenche l’action), un porteur (celui qui se met en action), une implication de la collectivité territoriale
Des moyens financiers : qui viennent à la fois de la collectivité territoriale et du porteur
La forme des espaces qui parlent encore floue
Ce pourrait être un lieu de ressource/une base de donnée collaborative où l’on trouverait des récits d’ « espaces qui parlent » déjà réalisés, des outils… cela permettrait une capitalisation des expériences et leur diffusion.
Ce pourrait être un mouvement, un réseau, une mise en lien de différentes associations, collectifs d’habitants…
Ce pourrait être une plateforme Internet soutenue, alimentée par et permettant de relier un réseau humain fort.
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